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Je voudrais continuer, si vous permettez. 

Il y a plus de quatre ans que j’ai apprivoisé un chaton sauvage. un soir, mon père entend miauler dehors. moi je n’entends rien du tout. nous décidons tout de suite d’aller voir. je précise que nous vivions dans un village à la campagne. nous faisons quelques mètres et tentons de nous diriger vers la source du miaulement que maintenant j’entends bien. on le trouve à quelques mètres   à peine de chez nous. on ne veut pas lui faire peur, on murmure et on fait attention à chacun de nos gestes. on a l’idée de lui apporter à manger. on peut penser qu’il est probablement affamé. on revient avec une assiette sur laquelle le tout petit chaton se précipite. c’est en effet un tout petit chaton de maximum deux mois.        on ne résiste pas, on ne réfléchit pas non plus au fait qu’il peut être porteur de maladies. on l’emporte chez nous et on tente de le bloquer sur un morceau d’une pièce. il miaule de toute la force de ses petits poumons.        je ne résiste pas et le prend dans mes bras. entre mon coeur et mon épaule, je lui donne le nom de chouchou. je le caresse et il ronronne beaucoup. j’apprécie beaucoup même si depuis je sais que le ronronnement du chat n’est pas forcément un ronron de contentement. le ronronnement du chat peut aussi signifier qu’il a peur. en tous cas pour moi, à ce moment, je ne pense pas qu’il ait eu peur. c’était trop mignon. ce chat a aujourd’hui 4 ans et quelques mois et passe la plupart de ses nuits avec nous dans la chambre. il adore rester tranquille dans notre famille. ce petit chaton que j’ai apprivoisé est un morceau de ma vie. il est devenu pour moi unique entre tous ses semblables. et pas pour moi, mais pour tous les membres de notre famille